Faire face et être dignes

Il ne s’agit ici que de mon opinion. Je ne fais ni politique, ni étude sociologique ou économique, encore moins médicale, je n’en ai absolument pas les compétences. Il s’agit d’exprimer ici mon ressenti, violent, traumatisant, et de lancer l’alerte, ce que je m’autorise en tant qu’artiste et victime, en espérant surtout rester digne. Le défi n’est pas facile, mais on n’avance comme il faut que dans le doute. Lisez ou ne lisez pas cet article, je n’ai qu’une requête. Ne me renvoyez pas là-bas et ne le lisez que si vous savez tenir parole.

L’humiliation organisée.

Qui n’a pas honte d’entrer dans un hôpital psychiatrique ? Et même, qui n’a pas honte d’y travailler ? Personne. C’est pourquoi ma décision de rédiger ce témoignage a été plus que difficile à prendre. Mais tout le monde se tait par fierté, il faut briser le silence. Il faut parler, il faut témoigner et dépasser la culpabilité. Notre liberté, notre humanité sont à ce prix.

Dans un film de Noël, une romance fantasy où tout finit bien, je me souviendrai toujours avoir entendu l’héroïne, perchée sur un cheval, recommander à sa petite sœur : « N’aie pas peur, mets-toi en colère ».

Gouverner par la honte est le propre des régimes totalitaires. Il est temps de ne plus laisser faire. C’est pourquoi aujourd’hui je quitte vaille que vaille la peur et la honte pour sortir de mes gonds.

L’inhumanité

On y voit un médecin tous les 10 jours, où est donc l’intérêt de l’hôpital ? Qui va nous faire croire qu’on soigne les gens ici ? Beaucoup sont d’origine étrangère, car c’est toujours à eux que l’on file le sale travail. Et c’est eux que l’histoire jugera comme complices. C’est plus facile. Matin, midi et soir, c’est la queue leu leu debout dans un couloir blanc glacial et impersonnel, puis devant l’infirmier pour avaler des médicaments qui nous mettent en danger.

En raison des effets secondaires dus à l’enfermement  et aux médicaments, il m’est arrivé de dormir par terre pour me rafraîchir et faire baisser le poids de ces effets secondaires : des impatiences, ou les jambes qui ne tiennent pas en place et empêchent de se reposer.

Il m’est arrivé aussi de perdre connaissance et de m’écrouler en raison de traitements trop forts, m’ouvrant l’arcade sourcilière, et de devoir bénéficier de points de suture. Un infirmier s’en est moqué, a ri, probablement de terreur, et je l’ai intériorisé comme un traumatisme qui m’a poussée à poursuivre un traitement dangereux pendant plusieurs années, simplement par peur d’y retourner.

La violence à l’intérieur

On nous y demande d’être « avec les autres ». Ce qui veut dire que, au moment des repas, on est obligé de côtoyer des gens qui comme nous sont brutalisés. C’est très dur. C’est violent. La brutalité entraînant la brutalité, les personnes internées sont violentes entre elles, j’entends verbalement et psychologiquement. Il m’est arrivé plusieurs fois de sauter des repas pour y échapper, quand les infirmières ne se trompaient pas et mangeaient mon repas à ma place en me nourrissant de légumes. Lors de mon dernier séjour j’ai perdu 6 kilos en 3 semaines. Il faut sortir tout le monde de là.

Le non-respect des droits de l’homme et des lois de notre République

L’obligation de passer devant un juge des libertés m’a été refusée. Un simulacre de juge, sans avocat à mes côtés, devant qui on m’a baladée simplement accompagnée d’une infirmière, a été organisé une fois dans une salle de bureau de l’hôpital.  Ce n’est qu’après avoir dénoncé ce comportement que j’ai été présentée, cette fois, à un juge, et que j’ai eu droit à un avocat. Ma requête a été acceptée mais j’ai dû faire appel. Je remercie ici la cour d’appel de Rennes, sans qui je ne serais peut-être pas là ou en tout cas pas en état de témoigner. Lorsque j’ai quitté la salle, le juge m’a dit « Au revoir madame ». On ne m’avait plus parlé comme ça depuis un mois. Il ne sait pas ce qu’il a fait pour moi.

La disparition organisée

Lorsque je suis sortie, aucun compte rendu d’hospitalisation n’a été envoyé à mon médecin traitant. J’aurais tout simplement disparu, on n’aurait pas su ce qu’on m’a fait, si la justice ne m’avait pas sortie de là. Je suis incapable de dire ici si je suis un cas isolé ou s’il est courant.

La perte de repères et de notion du temps

Après être sortie, j’étais incapable de me souvenir quand j’étais entrée, quand j’étais sortie, ni combien de temps j’avais passé là-bas tant on y perd tous repères. Le discours au départ, c’est qu’on y entre quelques jours pour faire le point, et au final le tarif c’est systématiquement un mois minimum. Certains y sont enfermés et y vivent, j’en suis témoin. Quand, à notre arrivée, en faisant mine de poser une question, on nous ordonne « C’est compliqué », c’est que c’est terminé. On est bouclé et à la merci d’un système qui va nous détruire.

La perte de tout repère tout court

Après ma sortie, et non avant, ce qui aurait justifié à la rigueur de s’inquiéter pour moi et de m’envoyer à l’hôpital, j’ai tout simplement pété les plombs et pourri la vie de ma famille pendant un mois. Je ne remets pas ici en cause l’intégrité des médecins qui m’ont envoyée là-bas, mais plutôt leur bon sens et leur humanité. Et j’accuse celui ou celle qui a pris la décision de m’enfermer sous contrainte de l’avoir fait sciemment par bêtise humaine et non à dessein médical. Ma famille était tellement endoctrinée elle-même par la propagande des laboratoires pharmaceutiques et des psychiatres tout puissants, qu’elle a failli me renvoyer dans ce même  endroit qui m’avait mise dans cet état. A quel moment la machine se serait arrêtée ?

Big pharma, pour moi c’est vrai, mais Bill Gates n’a rien à voir là-dedans

Le secteur privé en revanche, devenu totalitaire à force de devenir fou, oui. Et comme d’habitude, les plus fragiles, les plus différents en seront les premières victimes. Moi la première.

Les responsables sont ailleurs, et les premiers sont ceux qui se taisent alors que rien ne tient debout. Je ne cesse de me taire moi-même, tant la douleur est vive, et la honte imposée. Ce silence n’a plus sa place.

Un médicament que l’on m’a donné, que j’ai accepté de prendre par terreur d’y retourner, m’a transformée en légume, car il n’y a pas d’autre mot. Vraiment. Je suis une originale, certes, et je l’assume avec aplomb, cependant je n’ai jamais fait de mal à personne, ni à moi-même, en fait j’essaye plutôt de faire l’inverse la plupart du temps, n’hésitez pas à parcourir ce blog pour vous faire votre propre idée. Qu’on m’explique pour quelle raison on m’a imposé ça.

« Perdre du poids avec un truc pareil, c’est courir un marathon avec des plombs aux pieds », m’a répondu un endocrinologue nantais renommé. Il suffit de regarder les photos de moi il y a quelques mois pour comprendre. Il rend également alcoolique. Cela n’a pas fonctionné sur moi, car je suis imperméable aux addictions. Mais on m’a très clairement posé la question, on savait ce que je risquais. Il m’a transformé en légume obèse, qui dormait 15h par jour et buvait beaucoup trop. Je ne discriminerai jamais les personnes en surpoids, ni les personnes malades de l’alcool, mais je ne pardonnerai jamais de m’avoir rendue sciemment obèse ou alcoolique. Les effets secondaires connus, déjà dramatiques, devraient suffire à ce qu’on ne donne cette horreur à personne. Il fallait que je sois complètement terrorisée pour accepter. Et oui, j’étais traumatisée. Plusieurs années durant, je suis restée tellement à terre que quand on me disait bonjour, j’avais l’impression qu’on me faisait une faveur et c’est à peine si j’osais répondre.

Je considère qu’on m’a torturée chimiquement.

Un autre médicament que l’on m’a fait avaler empêche de dormir et d’articuler correctement, et encore un autre est nécessaire pour pouvoir parler de façon intelligible et cesser de faire des grimaces. Il s’agit en fait d’un anti dépresseur, il énerve et rend agressif, en tout cas moi oui, et pour ça je vous assure qu’il faut y aller. Le premier est recommandé contre l’agressivité dans la maladie d’Alzheimer. II rend alcoolique et transforme en légume. Solution ? Le second, super antidépresseur. Bref.

L’augmentation mammaire que provoque le numéro 1, chez les hommes comme chez les femmes, est due à l’augmentation de la prolactine dans le sang, qui empêche de procréer. J’ose le mot, sans consentement préalable du patient, il s’agit de stérilisation chimique.

La stigmatisation, le marquage indélébile des effets personnels

A mon arrivée, mes effets personnels sont confisqués et marqués d’étiquettes à codes-barres qui ne se retirent pas. J’ai dû changer de coque de téléphone après ma sortie rocambolesque pour effacer le stigmate de l’hôpital de ma vie de tous les jours. Mes chargeurs de téléphone, personnel et professionnel, tout était marqué d’étiquettes soudées et impossibles à enlever. Impossible même après ma sortie d’oublier que je suis un rebut de la société, à moins de racheter mes effets personnels marqués par l’hôpital.

La rupture organisée d’avec le monde extérieur et l’exclusion du reste de la société

Les moyens de communication sont coupés, y compris avec le monde du travail, y compris pour prévenir mon employeur de mon absence. L’accès au téléphone est retiré, et malgré mon insistance et celle de mon conjoint à l’extérieur aucun arrêt de travail n’a été envoyé à mon employeur. Bien sûr qu’on m’a foutue à la porte après ça, en m’obligeant à démissionner et en me privant ainsi de toute ressource. Il s’agit de mise au ban de la société de façon consciente et organisée.

La stigmatisation à la sortie

Ma famille ne parle plus, elle a trop honte, la pauvre. Ça tombe bien moi aussi, j’ai honte d’elle à présent c’est tout à fait réciproque. Mon notaire me demande de passer un examen payant devant un expert pour m’autoriser à récupérer l’argent de la maison que j’ai achetée avec mon ex-conjoint. Il s’agit de spoliation de mes biens sur des critères arbitraires. Heureusement que ledit ex-conjoint est raisonnable et me connait un peu.

Ils me tiennent

La seule carte que j’ai en main pour ne pas y retourner est de « prendre mon traitement ». Je ne vais donc plus aux toilettes normalement, je dois prendre d’autres médicaments. A l’hôpital, j’étais dans l’obligation de mendier des laxatifs et d’uriner dans la douche en raison des effets secondaires. Qu’on m’explique pourquoi les toilettes sont si hauts, si ce n’est pour humilier les gens.

Les médecins sont tenus, par une idée soi-disant confraternelle selon laquelle le type qui a signé a toujours raison. Personne n’ira contre celui qui m’a fait ça. Je n’ai que ce témoignage pour me défendre.

Lorsque pour quelques jours j’arrive à court de médicaments, je retrouve le sommeil. Grâce à mon médecin traitant aujourd’hui, j’ai pu cesser ce traitement mortifère, je dors à nouveau toutes les nuits et vais aux toilettes comme tout le monde. Merci à elle.

Revoyons les caractéristiques d’un camp de concentration

Je me rends compte ici que peut-être j’insulte tout un peuple, et une souffrance tout entière. Mais ce même peuple est aujourd’hui le premier visé par la nouvelle propagande qui arrive. En sera-t-il la seule victime ? J’assume ici ne pas tout comprendre car tout est trop dur. Rappelons-nous que quand un ami tombe, un autre sort de l’ombre à sa place. Il nous faut réfléchir avec courage et humanité pour ne rien laisser recommencer si ce devait être le désir de quelqu’un, ou simplement d’un système qui a mal tourné.

Voici la définition d’un camp de concentration, qui est différente de celle d’un camp d’extermination :

« Un camp de concentration est un lieu fermé de grande taille construit pour regrouper et pour détenir une population considérée comme ennemie, généralement dans de très mauvaises conditions de vie. Cette population peut se composer d’opposants politiques, de ressortissants de pays avec lesquels le pays d’accueil est en état de guerre, de groupes ethniques ou religieux spécifiques, de civils d’une zone critique de combats, ou d’autres groupes humains, souvent pendant une guerre. Les personnes sont détenues en raison de critères généraux, sans procédure juridique, et non en vertu d’un jugement individuel. Le terme est surtout connu par la création de très nombreux camps par le régime nazi. Si les conditions de détention dans les camps de concentration nazis menaient de fait à des taux de morbidité et de mortalité extrêmement élevés, ils sont distincts des centres d’extermination nazis. »

Voici la définition d’un génocide selon Wikipedia :

« Un génocide, dans son acception la plus répandue aujourd’hui dans la communauté académique, est un crime consistant en l’élimination concrète intentionnelle, totale ou partielle, d’un groupe national, ethnique ou encore religieux, en tant que tel, ce qui veut dire que des membres du groupe sont tués, brisés mentalement et physiquement, ou rendus incapables de procréer, en vue de rendre difficile ou impossible la vie du groupe ainsi réduit. Le génocide peut être perpétré par divers moyens, le plus répandu et le plus évident étant le meurtre collectif. »

Aujourd’hui, j’ai très peur et je veux savoir.

Là où j’ai été internée, il y avait beaucoup plus de femmes que d’hommes, vraiment. Les trois seuls patients de sexe masculin que j’ai croisés étaient en fauteuil roulant pour l’un, d’origine étrangère pour les autres. Pourquoi ? Parce que c’est facile, et que la manne financière va tomber toute seule sans contestation ? Je ne réponds pas, je demande. Je n’arrive pas non plus à éviter de me souvenir que capturer les femmes pour pousser au viol est une technique de guerre. Je n’affirme pas, je me souviens.

A l’université, on m’a appris que la définition d’un génocide est un meurtre de masse organisé par un état, et que la définition du génocide Arménien n’était pas aussi évidente que cela. C’est faux. Nous admettons aujourd’hui qu’un génocide a  exterminé les Arméniens, même s’il n’était pas étatique. Ici le secteur privé est responsable et verrouille tout à des fins financières, sous couvert d’un président ultra libéral qui laisse tout passer. Ces établissements ne sont pas des hôpitaux mais des cliniques privées, qui facturent le séjour 500€ par jour à notre sécurité sociale, c’est-à-dire nous. De jolis parcs verdoyants et arborés les entourent, que les personnes internées ne voient jamais, et les passants sont émerveillés de les savoir si bien traités. Je n’accuse personne d’avoir voulu nous exterminer, loin de là. Mais de m’avoir brisée sans aucune procédure juridique en esquivant les procédures légales, simplement pour faire du profit au détriment de ma santé et de ma liberté, ça oui. Et je vise ici très précisément le groupe ELSAN.

Au passage, je serais curieuse de l’avis de Victor Castanet sur ma définition d’un camp de concentration.

Les SERP de Google.fr sont squattées, l’information bridée.

J’ai expérimenté tout cela et je n’ai trouvé les informations, confirmées par un endocrinologue renommé qui m’a mis la puce à l’oreille, que sur des sites canadiens. En France tout a disparu, envoyé aux oubliettes, si jamais ça a existé.

Le site canadien qui m’a permis de mettre le doigt sur les problèmes exprimés plus haut est celui-ci.

Dans les SERPs françaises (Search Engine Result Pages, ou résultats de recherche Google), seuls les sites canadiens disent clairement la vérité. Ce site décrit parfaitement la course vers l’obésité des patients traités avec le fameux médicament, et le retour à un poids de santé lorsqu’on l’arrête. C’est ce qui m’est arrivé. Ne restent pour le prouver que ma propre expérience et celle d’un professeur endocrinologue nantais. Et oui, reprendre les recherches indépendantes sur le sujet, mais cela ne dépend pas de moi. Je pense que quand l’autre bonhomme disait que le Québec était libre, il ne pensait pas à ce point là.

Ce site, de mon point de vue, est mensonger. A mon humble avis de personne en première ligne, ces gens sont soit inconscients, soit très dangereux. On ne perd pas du poids avec un tel médicament en changeant de mode de vie, c’est faux. Un tel discours culpabilise les patients, les isole et les fragilise à l’extrême.

Aujourd’hui encore, malgré un update récent de Google, sur une requête concurrentielle comme « médecin de garde », les résultats de recherche, mais aussi les suggestions de recherche et les « People also asked » sont spammés par des résultats qui proposent des numéros payants et des services médicaux douteux eux aussi. Quand sur la requête « horaires de marée » sur mobile les suggestions de recherches proposent « horaire de prière » à peine le premier mot tapé, alors que je n’ai jamais prié personne, il s’agit d’incitation à la haine envers des gens qui ne m’ont rien fait. L’algo, censé mettre en avant les requêtes locales, a oublié de ne pas se faire manger tout cru par le spam sur les requêtes génériques. Et quand dans Google news des articles remontent en une avec en titre écrit « Frace » au lieu de « France », là aussi il y a un problème.

Face travail redoutable de brillants SEO blackhat que je soupçonne d’avoir travaillé à verrouiller les SERPs françaises, il nous faudra du travail et de l’humilité, d’autant plus si nos foutus gouvernants persistent à ne pas comprendre que l’humain passe avant l’argent. Google, qui s’est planté et nous avec, doit réagir par la pénalisation des fermes de liens si elles existent et des sites mensongers.

Les Fake news

Je vais aller plus loin, et là non plus, je ne garantis rien, il s’agit d’une opinion. Les « fakes news » me semblent en réalité plausibles pour beaucoup. En revanche, de mon point de vue elles sont diffusées non par des hurluberlus paniqués par la fin du monde, mais sciemment et de façon brillante par des gens qui la souhaitent, voire votent pour elle aux élections tout simplement parce que leur intérêt financier s’y trouve. Cela afin de nous occuper à nous moquer les uns des autres, les algorithmes vieillissants aidant, et à ne pas voir ce qui est sous nos yeux. Qui la souhaitent, ou qui s’en foutent tout simplement, parce que leurs bénéfices sont plus importants à leurs yeux que leur humanité. Ce n’est pas ça la fortune.

L’omniprésence de Big pharma, c’est donc vrai  à mon sens, ou en passe de le devenir. Je vous laisse relire le paragraphe au-dessus. Le Covid, échappé d’un laboratoire ? C’est possible. Les enquêtes ont été verrouillées par le régime chinois.

Le développement des dérives sectaires appelant à la naturopathie au mépris des études scientifiques, c’est vrai, et c’est très dangereux. Mais je vais aller encore plus loin dans les suppositions. Peut-être ces personnes sont-elles uniquement des lanceuses d’alerter pour nous préparer à une industrie pharmaceutique verrouillée pour nous manger tout crus. En sont-ils conscients ? Sont-ils simplement opportunistes ? Il s’agirait de vérifier si tous ces entrepreneurs aux remèdes miracles pour la réussite financière et contre le manque de confiance en soi, ne constituent pas simplement un réseau vertical.

Macron manipulé ? Après tout, c’est possible, tout du moins par l’argent et la financiarisation. Et quant au genre de Brigitte Macron, l’insulte ne serait pas là. Comment se fait-il que notre président aussi rapidement, soit passé du centre gauche à la décision de pactiser avec le Rassemblement national ? Je n’ai pas la réponse, je suis nulle en politique. Je n’ai aucune opinion sur les retraites. Mais en tant que citoyens, nous avons le droit de demander des explications et de revendiquer un sens des priorités différent.

Et la puce 5G, elle a tellement fait rire tout le monde sur les réseaux et ailleurs, que tout le reste est passé inaperçu et qu’on a fermé les yeux. A moins que la dépendance croissante de nos agences de com et de search à la propagande Tiktok ne soit vue comme telle. A force de croire que nous dépendons d’eux, nous allons finir par le faire. Croyez-moi, ces gens ne sont pas drôles.

Il s’agit tout bonnement de propagande. Non à dessein politique, mais à dessein financier. Cela ne nous empêchera pas d’y rester.

Il n’y a qu’en guerre que l’on verrouille et manipule ainsi l’information. Lorsque monsieur Macron disait que nous entrions en guerre en annonçant le premier confinement, je crois maintenant que c’était peut-être vrai. Mais pas une guerre comme les autres, et nous n’avons pas compris.

Le harcèlement sur les réseaux est la nouvelle humiliation qui fait taire nos jeunes générations.

Comment parler, oser être soi et élever la voix lorsque la haine anonyme vous attend au tournant ? Notre liberté d’expression est en train de périr sous nos yeux, la voix de nos artistes, de nos individualités est coupée par la haine enflammée par les algorithmes qui vont nous manger tout crus. Les suicides d’adolescents ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Combien sont ceux qui se taisent et se cachent parce qu’ils savent leur génération à la merci de l’intolérance, de la violence et du lynchage public ?

La mondialisation, et l’Europe, des opportunités pour le retour des totalitarismes.

Il faut lire Hannah Arendt, ce que pas grand monde n’a pris le temps de faire, moi y compris, et c’est une catastrophe. On m’a appris à l’université que les totalitarismes ne sont possibles que dans de grands états. Je demande à voir. L’Europe sans frontières, où circulent à toute vitesse les biens, les personnes et les informations, la mondialisation sont peut-être en train de nous mettre en danger. Nous y avons gagné en confort, en facilité certes, mais peut-être pas en sécurité. Il faut revoir le logiciel.

Je ferai ici une petite dédicace toute personnelle au peuple ukrainien, qui est en train à sa façon de nous réapprendre ce qu’est l’Europe. Une paix de combat qui célèbre nos différences, et non seulement des weekends de beuverie à une heure d’avion ou des marchés financiers à conquérir pour tout vendre partout à tout prix.

Le capitalisme non régulé, allié à l’implosion du droit à la différence que créent les algorithmes vieillissants de nos réseaux sociaux, est en train de devenir, à son tour, un système totalitaire. Maintenant que tout le monde est d’accord sur sa nécessité, que nous avons tous admis son absence totale d’altérité, il a l’opportunité de devenir fou. Et, si nous n’y prenons pas garde, de tous nous jeter à la poubelle, en commençant par les plus différents. Nous sommes à l’aube d’une catastrophe.

Les nouveaux algorithmes sont conçus pour être manipulables par une élite sachante qui aura la liberté de manipuler ses utilisateurs. Les anciens sont tellement spammés que dieu seul qui les manipule. Je serais curieuse de savoir si Elon Musk sait vraiment ce qu’il a fait semblant de vouloir acheter. De ce que j’ai compris il n’a même pas eu besoin de faire semblant pour faire de l’argent magique.

Tiktok, le réseau social de nos jeunes générations, choisit sciemment que son algorithme soit manipulable par une élite qui sait le faire. Nous avons certes manipulé celui de Google à des fins commerciales, avec plus ou moins de clairvoyance et de droiture vis-à-vis de nos utilisateurs. Google et aujourd’hui Alphabet ont cependant lutté dès le début contre ces manipulations, même si aujourd’hui ils ont perdu la bataille. Les dirigeants de Tiktok, eux, choisissent dès à présent de mentir, et, sous couvert de privilégier l’expérience utilisateur, de donner à une poignée la faculté de manipuler les résultats. L’augmentation de la limitation des commentaires à 2200 caractères en septembre dernier est comme l’analyse le post cité effectivement dédié au référencement et donc à la manipulation des résultats, car non, je ne crois pas que les utilisateurs de Tiktok lisent des descriptions aussi longues. Nous sommes face à un algorithme qui est né pour manipuler et être manipulé loin des regards. Mon expérience de Tiktok valant ce qu’elle vaut, mes premiers tests sur la plateforme ne montrent absolument pas une valorisation de l’engagement utilisateur comme veulent bien l’affirmer les communications officielles. Google, au moins, a essayé. Il faut comprendre que Google a aujourd’hui 25 ans, et que, qui que soit derrière Tiktok, ou n’importe quel algorithme de réseau social naissant aujourd’hui, il lui suffit de faire un peu d’histoire pour profiter de ces 25 ans d’efforts et d’erreurs et les mettre à son profit en un rien de temps.

La naïveté des personnes qui accusent Google de voler nos données pour les exporter aux Etats Unis est insondable. Ceux qui s’inquiètent de la sécurité de nos données sur des sites WordPress en imposant partout des bannières RGPD illisibles le sont aussi et se sont fait manger par des prestidigitateurs. Google, bien qu’aujourd’hui largement dépassé par les évènements et notamment par les SEO plus ou moins doués mais plutôt plus qui vendent leurs services au plus offrant, d’une part anonymise toutes les données qu’il récolte, ce qui n’est pas le cas des réseaux sociaux à qui nous envoyons toutes nos données personnelles et qui les revendent aux marques car c’est là leur raison d’être.

Je suis beaucoup plus inquiète du comportement des nouveaux algorithmes, et surtout de l’identité et des intérêts que défendent leurs fondateurs, parfois éloignés des nôtres et qui eux ne tiennent aucun cas de nos grands principes occidentaux. Il est temps pour nous de comprendre à qui nous nous adressons et à qui nos enfants envoient leurs données personnelles, quand nous les encourageons à faire fortune car c’est tout ce que nous leur proposons comme modèle de réussite.

Rapide étude des fichiers robots.txt des moteurs de recherches courants

Ce passage n’est pas relu et mériterait de l’être à tête reposée et l’étude plus poussée.

Un moyen pour lire et comprendre la gestion par un site internet, qu’il soit un navigateur ou un réseau social, des informations auxquelles ont accès les robots d’indexation de type Google chez nous, Baidu en Chine pu Yandex en Russie, c’est-à-dire à quelles informations ils nous donnent accès ou celles qu’ils nous refusent, est de lire le fichier robots.txt de chacun d’eux. Les fichiers robots.txt sont indexés, et accessibles, sinon je n’aurait pas trouvé tous ceux décrits ici.

Le premier sujet est que, à première vue, Baidu provoque des hits sur nos sites internet qui simulent de fausses visites et faussent les résultats d’analyse de trafic que nous fournit Google via Google Analytics. Pour peu que Google s’appuie sur ces données à grande échelle pour classer ses résultats de recherche, ce qui vraisemblablement est le cas (une visite de 0 seconde est une visite de faible qualité qui fait redescendre l’indice de qualité d’une page aussi appelé Pagerank). Il s’agit tout simplement d’un moyen de manipuler les résultats Google depuis l’étranger si mon analyse est juste, il faudrait pour le vérifier faire une étude à grande échelle chez les webmasters.

Je ne suis pas la seule à être agacée par ces visites fantômes qui faussent mes statistiques, que j’ai donc décidé de bloquer en modifiant mon propre robots.txt.

Mon fichier robots.txt annonce dorénavant les lignes suivantes :

#Baiduspider

User-agent: Baiduspider

Disallow: /

Ce qui signifie que je refuse l’accès à Baiduspider, le robot Baidu, à tout mon répertoire, et que mon site ne trouvera plus sa place chez les personnes qui utilisent moteur de recherche Baidu.

J’ai en revanche supprimé par la suite de mon fichier le disallow qui concernait Yandex car des pages vues commençaient à arriver de Russie. La vue ressemble à un ping du genre de ce que faisait Baidu avant que je l’interdise, cependant le timing correspond à l’interdiction de Yandex de mon fichier robots.txt. Pour moi Baidu et Yandex travaillent de la même façon, mais séparément.

C’est en réalisant cette opération que je me suis mise à ouvrir par curiosité les fichiers robots.txt suivants :

https://www.baidu.com/robots.txt (moteur de recherche chinois)

https://www.tiktok.com/robots.txt (Réseau social tiktok)

https://yandex.com/robots.txt (moteur de recherche russe)

Ces fichiers sont une mine d’informations sur ce que ces sites internet souhaitent nous montrer mais aussi nous cacher en tant qu’utilisateurs, et à qui ils cachent quelle information. Les fichiers sont détaillés et mériteraient d’être étudiés en détail, mais une première analyse à la volée montre que :

Yandex a beaucoup de choses à cacher, ou alors ne sait pas faire simple.

Baidu ne sait pas rédiger un robots.txt, car toute une page de consignes se termine par les lignes

User-agent: *

Disallow: /

Qui ont la fonction de désindexer tout le site (/) de tous les moteurs de recherche (*). Soit la consigne ne fonctionne pas car j’ai accès à ce fichier dans les résultats Google, et surtout qui à mon sens rend inutile toute la page de robots.txt rédigée avant. C’est à vérifier dans le détail car l’ordre de priorité des consignes ou lignes du fichier n’est pas claire dans mon esprit et peut amener à une interprétation différente, qui serait de désindexer le site de tous les robots d’indexation non prévu au programme par les lignes précédentes.

Quant à Tiktok.com, lui, il refuse l’accès à ses pages à tous les robots d’indexation chinois :

User-agent: Baiduspider

User-agent: 360Spider

User-agent: Sogouspider

User-agent: Yisouspider

Disallow: /

Cela signifie à mes yeux que Tikok est interdit en Chine, au moins dans sa version « .com » que nous connaissons, je ne vois pas d’autre explication. Le Covid aussi était interdit en Chine d’ailleurs à ce qu’il me semble.

Quant à celui de Google : https://www.google.fr/robots.txt

Il exclut beaucoup d’informations, mais cache les mêmes choses à tout le monde (User-agent: *) et ajoute des commentaires (signalés par # ) afin d’expliquer ses choix. C’est bien le seul à se donner cette peine.

La dernière chose qui m’inquiète, car je ne dispose que de deux sites et je n’ai pas pu tester suffisamment pour vérifier par la donnée ce que j’avance, c’est que celui de mes sites qui est ignoré par Google l’est aussi par Baidu dont je n’ai pas eu à le protéger. J’ai en horreur le copié collé, c’est mauvais signe.

Il reste probablement une mine d’informations à débusquer dans ces fichiers, une analyse qui demandera du temps et de compléter cette étude quand elle sera faite.

Les statistiques ne doivent pas servir à cacher des êtres humains.

De même que tous nos chômeurs disparaissent, supprimés des statistiques de Pôle Emploi simplement car ils n’en font plus partie, que les salariés des grandes entreprises tremblent de peur ou se jettent par la fenêtre, et que nos malades disparaissent de ceux du ministère de la santé car les lits d’hôpitaux ont été supprimés eux aussi. Les soi-disant entrepreneurs qui se mettent à leur compte pour vivre du RSA s car on leur refuse les droits au chômage et n’osent pas dire qu’ils ne travaillent pas ne sont pas des exemples à suivre. Ce sont des gens à sauver. Quand des dealers et des vendeurs de sommeil investissent une ville, ce sont eux qui l’abiment, ce n’est pas l’insécurité qui monte. Ce n’est pas pareil. Quand nos boomers traitent nos jeunes générations sont les assistées, se plaignent dans leurs maisons au bord de la mer que la retraite est fatigante, qu’ils voudraient retourner travailler dans un monde qu’ils n’ont jamais connu, mais où ils gagnent tous les élections car ils sont en majorité, c’est tout un pays qu’ils insultent. Quand on se moque des gamins qui manifestent pour les retraites alors qu’ils n’ont jamais travaillé, et bien c’est vrai aussi, mais dans l’autre sens. Ils ne travaillent pas, parce qu’on ne les laisse plus faire, on a tout cramé sur leur passage. Nos parents à eux ne se sont pas battus pour qu’on nous fasse ça.

Comptons les âmes, pas les idées ni les cellules vides. Nous sommes des gens. Nos enfants sont en danger. Ne les laissons pas aller au ciel. Comprenons à qui nous avons affaire. Le grand remplacement n’est certes pas l’idée de ceux qu’on a voulu nous faire croire, mais elle aussi existe bien. Le refus du totalitarisme et le négationnisme, ce n’est pas la même chose.

La honte doit changer de camp.

Ici aussi la théorie de Gaïa de James Lovelock s’applique

Dans mes romans Enfants de Gaïa et L’héritier des deux mondes, je décris les systèmes totalitaires comme une dérive du parti sombre qui veut l’extinction de l’humanité car il y voit la seule solution pour sauver Gaïa, notre Terre.

Pour faire simple, le totalitarisme et ce que j’appelle la dédifférenciation, c’est à dire la perte de ce qui nous rend différents, et conscients que ce don est précieux, nous isole de Gaïa qui est faite de diversité. La diversité, le débat, le conflit et la négociation, sont ce qui a permis la vie sur Terre. Il faut relire Lynn Margulis et Marc André Selosse. C’est en étant différents et donc complémentaires que nous existons car c’est ainsi que se créent suffisamment de possibilités pour que la vie continue. Le libéralisme, nécessaire au départ car il garantit la compétition, ne signifie pas le capitalisme fou sans aucune contestation possible. La révolution des algorithmes, complice de cette dédifférenciation, est en train de nous manger tout crus avec la bienveillance de notre Terre, Gaïa, qui se défend comme elle peut.

Il faut relire aussi Martin Luther King. Il a combattu pour la cause des populations noires aux Etats Unis, certes, mais aussi contre la pauvreté quelles qu’en soient les victimes. Sa mesure et son choix de la non-violence en font un exemple. En 1952, dans une lettre à sa future épouse Coretta, il écrivait que « Le capitalisme est arrivé au bout de son utilité historique » et se déclarait « socialiste ». Imaginez le risque de telles paroles pour un citoyen américain. Je ne suis pas spécialiste de l’histoire des Etats Unis, mais c’est peut-être là ce qui l’a tué. Peut-être, déjà, le libéralisme était-il devenu dangereux et, au cœur de la manœuvre, l’a-t-il décelé avant tout le monde. J’ai accusé dans cet article les religions monothéistes d’avoir causé notre perte. Que sont les Etats-Unis d’Amérique, sinon la terre du génocide des Amérindiens et de leurs religions animistes ?

Les Amérindiens sont-ils en état aujourd’hui pour nous sauver ? Peut-être faut-il leur poser la question. Mais qu’en est-il de l’Afrique, qui se fait manger petit bout par petit bout par la Chine et par la violence ? Je vois la terre africaine comme une terre de résistance. Eux ont résisté en masse à l’invasion destructrice des monothéismes, aux côtés de populations minoritaires comme les Kanaks ou d’autres. Ces religions sont en cours d’extinction ou reléguées au statut de folklore, or ce sont elles qui peuvent encore nous sauver en nous rappelant que l’animisme est à l’origine de nos religions et doit être notre avenir.

Nous nous sommes tous trompés. Nous avons besoin les uns des autres pour nous sauver.

Il n’est pas trop tard

Je n’accuse personne personnellement. Mais, si la théorie de Gaïa de James Lovelock explique le mieux ce qui nous arrive, j’accuse le système capitaliste, en roue libre et sans plus aucune forme d’opposition, plutôt qu’un plan organisé à dessein par des individus trop bêtes pour y penser tout seuls. Individus qui ne seraient alors que la main du diable pour certains, pour moi celle de notre Terre qui simule notre fin à tous car elle n’en peut plus. Et si nous assistons à un verrouillage de l’information, ainsi qu’à une dérive tragique du secteur privé et de la financiarisation de l’économie, vers de nouveaux camps de concentration et notre envoi à tous vers la poubelle de l’Histoire, il n’est pas trop tard pour éviter l’étape suivante.

Je n’ai plus peur, je suis en colère. J’accuse ici notre gouvernement, comme nos oppositions, de laisser faire ces pratiques mortifères par feignantise intellectuelle, par cynisme et par soif de profit.

J’essaye en écrivant ces mots de me rendre compte de l’horreur de ce que je dis, et je dis généralement mieux les choses en écrivant des romans qu’en essayant de les expliquer. Il nous faut l’aide de tous. J’invite ceux qui ont vécu le pire à venir me lire et à venir me rencontrer. Cet article sera relu avec eux et amélioré sous la force de notre témoignage. Prenons courage, l’Histoire s’écrit ensemble.

Peut-être faut-il que l’Europe, voire l’OMS ou l’ONU, et cet organisme supranational de surveillance des algorithmes auquel j’en appelle dans mon post précédemment cité, jouent enfin leur rôle et ouvrent une enquête afin de nous venir en aide, à nous et aux autres. Car si nous en sommes là, nous ne nous en sortirons pas seuls, ni sans une révolution humaniste. Pour cette raison et pour d’autres, je m’autorise à me prononcer en faveur de l’abrogation du statut de membre permanent du Conseil de Sécurité, sinon nous ne nous sortirons pas du tout de tout ce qui nous tombe dessus en ce moment. Les responsables, comme ceux du scandale Orpéa et tous les autres, doivent être jugés et condamnés devant un tribunal pénal.

Je ne suis qu’une artiste, voyez-vous. Tout ce dont je dispose, c’est mon ressenti, ma voix et mes mots. Je n’ai ni les compétences ni la légitimité pour accuser ni affirmer quoi que ce soit. Mais j’ai le droit d’alerter sur ce qui est intolérable et met en danger notre humanité.