Lettre ouverte aux Français et aux députés de notre Assemblée nationale

Dans ce pays on est noirs, on est blancs, on est tout en même temps, il y en a même qui sont caramel au beur salé, ou couleur pastis marseillais. 

Quant à la langue française, elle ne s’apprend pas par cœur, elle est comme l’eau vive, elle s’imagine tous les jours tous ensemble, à l’aide du petit pont de bois aux deux piquets tout droits que sont notre école républicaine et notre culture artistique.

En bref, on ne ressemble à rien, on est une famille, on est la France et c’est pour ça qu’on est la plus forte. Ici le soleil brille pour tout le monde pareil depuis toujours, je suis ici simplement pour que les choses restent ainsi. 

Le harcèlement sur les réseaux c’est du spam, de l’intimidation qui fait taire la jeune génération, et la haine, c’est le capitalisme quand il avantage n’importe qui, car l’argent ne va pas à tout le monde.

Les algorithmes aujourd’hui obéissent aux mauvaises personnes parce que nous avons oublié de réfléchir, de surveiller. Nous, on est juste un peu bêtes, on s’est fait avoir comme des emplumés. Le tout c’est de le reconnaître.

Monsieur notre Président de la République Emmanuel Macron, ainsi que cette assemblée mais aussi Alphabet la société mère de Google, doivent en être tenus responsables et être jugés devant le Tribunal Pénal International. Pas parce qu’on ne les aime pas, mais parce qu’ils ont été élus au suffrage universel et qu’ils ont échoué dans leur tache de nous protéger. C’est comme ça que fonctionne l’Histoire. En reconnaissant ses erreurs et en prenant ses responsabilités. Monsieur Macron, vous n’êtes pas le seul je vous rassure, mais vous êtes le premier de la liste.

La France n’est pas un fait, c’est une idée lumineuse. Une idée, une construction de l’esprit collectif qui est le nôtre, et dont nous sommes tous le bras armé. Faisons lui l’honneur de bien choisir nos armes.

Pour ma part, ce seront les notes et les mots. Soyez libres des vôtres.

On ne chante pas tout seul, sans jamais personne pour vous écouter, même une petite fourmi entend toujours votre voix. Un manuscrit non relu, n’est rien d’autre qu’un brouillon. Toutes les histoires s’écrivent ensemble.

Nos enfants décivilisés le sont tant, que tous les livres qu’ils écrivent empêchent de dormir tout le petit monde de l’édition française. En leur refusant un temps d’écran et de créativité suffisants, nous les faisons taire, tout simplement.

La CIA, qui n’est autre qu’une organisation paramilitaire d’extrême droite se revendiquant comme le bras international des Etats-Unis d’Amérique, n’est rien d’autre qu’un groupe néofasciste ayant volé à l’Armée Américaine des techniques de guerre afin d’installer le désordre chez nous comme chez d’autres.

Je soupçonne ici la CIA d’avoir provoqué l’antiaméricanisme et les attentats du 11 septembre 2001 à New York. En assassinant le commandant Massoud, seule résistance politique crédible face aux Talibans et à l’occupant Russe, la CIA ou bien le régime russe, ont fait des Etats Unis d’Amérique un bouc émissaire ainsi que les musulmans d’ici et d’ailleurs. Sans cautionner, et jamais, ces attentats, ni remettre en cause la bonne foi de G.W. Bush lors de son entrée en guerre contre l’Irak, j’affirme simplement que quelqu’un a menti pour nous diviser, et que nous ne nous laisserons plus faire.

Je soupçonne également la CIA d’avoir encouragé l’OAS en Algérie afin de discréditer le Général De Gaulle, et d’avoir  entraîné l’escalade que nous connaissons et dont nous souffrons encore aujourd’hui. Jouer les agitateurs et attendre que les bombes explosent, c’est facile. Mais ça ne doit plus marcher.

Enfin j’accuse cette même CIA d’avoir infiltré les maisons de disques afin de faire taire la culture musicale française, d’avoir inventé le mouvement rastafari en faisant ainsi taire la sagesse de l’Empereur Hailé Sélassié premier Ras Tafari. Et d’avoir fait passer les personnes non blanches et homosexuelles pour des traitres à leur nation. Je l’accuse également d’être complice du harcèlement que vivent des artistes come Hoshi et Stromae en les poussant à une santé mentale amoindrie et en tuant leur créativité.

J’accuse le régime Russe, au moyen de sa milice Wagner, de déplacer des populations droguées à la « drogue du zombie » sur notre territoire national, en croyant nous faire croire qu’elles sont venues ici intentionnellement, c’est à dire qu’elles en ont eu les moyens physiques, psychiques et financiers. Pour qui nous prend-on ? A-t-on réellement regardé ces gens en face avant de les traiter d’envahisseurs ? Ils doivent à peine se souvenir de leurs nom et prénom.

Maintenant que nous savons, ne laissons plus faire. Les Français ne sont certes pas toujours des Lumières, mais ils savent se tenir debout lorsqu’on s’attaquent à leurs valeurs. Qu’ils sachent simplement qu’ils nous auront en face.

Et parce qu’il n’y a pas de sang impur sur notre territoire national, et nulle part ailleurs, j’en appelle à faire de Sans la Nommer, notre hymne national si les Français devaient en décider ainsi par Referendum, afin que la dignité et le courage soit enseignés dans nos écoles avant l’obéissance.

Je m’engage, en tant qu’auteure, et tête d’ampoule en même temps, à recevoir tous les jeux de données, et toutes les questions existentielles d’où qu’ils viennent, de l’est, l’ouest, de la Terre ou de la Mer, à l’adresse «laboiteaquestions@annesophiecarrazbillat.fr » , à examiner la situation au cas par cas en fonction de mon temps de cerveau disponible et de ce que je sais faire, et à en faire un retour sur mon site internet. 

Je souhaite personnellement que chaque enfant de ce pays ait visité la mer et la montagne au moins une fois avant d’avoir quitté le collège, afin que tous apprennent à aimer leur pays et leur planète car la charge que nous leur laissons est de les défendre mieux que nous ne l’avons fait. Nous leur devons d’être à leurs côtés et de ne pas les laisser se battre tout seuls.

Notre avenir est un défi, il doit être relevé avec courage et dignité. Il doit être relevé avec un drapeau de fierté et d’unité qui flotte au-dessus de nous tous comme un idéal, non devant nos visages pour nous cacher derrière.

Un drapeau à qui l’on donnerait le pouvoir, tous ensemble, de ramener le soleil dans nos cœurs brisés comme des larmes de pluie sur les champs asséchés. Un drapeau qui n’insinuerait plus que nous sommes blancs comme la monarchie, et que la France, est simplement bleue et rouge comme Paris. Nous sommes bien plus que cela.

Je le vois, mais cela me regarde, portant les trois couleurs de la trinité astrale comme dans Astronaute, ainsi qu’un arbre aux racines profondes et aux feuilles vert d’eau qui s’envoleront au vent d’automne pour alimenter l’humus des jardins de nos quartiers. Ces quartiers où l’école de la rue nous a enseigné, à moi et à d’autres, le respect, l’amitié, le courage et la rigueur, puisque l’école ne peut pas être partout..

Si nous réussissons à sortir notre nation, mais aussi notre planète, et les générations à venir, du bourbier dans lequel nous les avons mises, je dédierai cette victoire à tous les minables pour qui le mépris vaut intelligence et qui feraient mieux d’ouvrir un dictionnaire, comme je le faisais sur les genoux de ma grand-mère. 

A notre école républicaine qui m’a offert ma première brosse à dents quand mes parents n’étaient pas là pour le faire. 

Aux copains, qui sont nos guides sur les chemins caillouteux parce que même dans l’orage, le soleil brille toujours quelque part. 

A toutes les associations sportives de ce pays qui ramassent les gamins perdus et en font des champions. 

A tous les profs qui réparent des enfants et des avenirs comme on dessine des tableaux. Aux nounous immigrées qui m’ont élevée et ont fait de moi ce que je suis. 

A ce monsieur qui faisait la manche devant le supermarché et qui s’est levé pour me serrer la main quand je suis sortie, alors que ni l’un ni l’autre ne savions qui nous étions, parce que lui n’avait rien à faire là. 

A la dame sur le chemin du retour qui avait besoin d’aide pour son téléphone en réunion pour que ses petits enfants puissent la déranger. 

A ma Danièle des Lettres premières, parce que des vraies familles on n’en a qu’une et c’est celle que l’on choisit.

A tous les papas perdus qui rêvaient d’une fille et ne m’ont pas eue moi, surtout à Papa Geo qui a eu tous les enfants du monde. 

A toutes les grands-mères qui savent dire non, parce qu’à chaque fois qu’on sauve une enfant on sauve le monde. 

A ces Etats Unis d’Amérique qui ont parfois fauté mais jamais rien abandonné, et moi non plus en tout cas pas encore.


Et à l’Ami parce que la vraie fortune c’est la dignité et le plus petit dénominateur commun c’est l’humanité, pourvu que le résultat soit la liberté.